02 กรกฎาคม 2551

Symphonie


Une symphonie est une
composition instrumentale savante,
de proportions généralement vastes, comprenant
plusieurs
mouvements joints ou disjoints, et faisant appel
aux ressources de l'
orchestre symphonique.


Provenant étymologiquement du grec syn, signifiant avec et phoné,
signifiant son, le terme fait référence à la
consonance des sons.
Au Moyen Âge, la chifonie (ou chifoine) désigne un instrument,
ancêtre de la
vielle à roue[1]. Au début du XVIe siècle,
le terme s'étend aux
œuvres polyphoniques destinées
aux instruments, puis s'applique à toutes compositions
instrumentales par opposition à la
musique vocale.
Ce n'est que dans le deuxième tiers du
XVIIIe siècle,
en pleine période de
classicisme que le genre est fixé
dans son acception actuelle.

L'orchestre symphonique a évolué avec le temps.
Chez Haydn et Mozart, l'orchestre se compose de
flûtes ,
hautbois , clarinettes, bassons par 2, de 2 cors et, quelquefois
de 2
trompettes, de timbales et de cordes. Beethoven a ajouté 2 cors,
1 piccolo, 1
contrebasson et une batterie (symphonies 5, 6 et 9),
en plus des trombones dans les symphonies 5, 6 et 9.


La harpe apparaît dans la forme symphonique avec
la
"Symphonie fantastique" de Berlioz en 1830, mais elle était
utilisée parfois dans l'orchestre depuis au moins 1810, car c'était
un instrument très populaire (voir œuvres de
Salieri ou Spohr) .
Puis dans un sillon initié par la musique de Wagner, les effectifs
ne cessent de grossir avec l'orchestre de Schumann, Brahms,
puis Bruckner, Mahler et leurs descendants.


Beethoven a introduit, dans sa dernière symphonie
(la
neuvième de 1824), un chœur, le fameux Ode à la joie
de
Schiller, qui deviendra l'hymne de l'Union européenne une fois
arrangé et orchestré par
Karajan. D'autres compositeurs ont
repris cette innovation, comme par exemple
Gustav Mahler
dans trois de ses symphonies (les numéros 2, 3 et 8)
ou
Chostakovitch dans sa Treizième.


L'orchestre symphonique peut inclure également un
piano
ou un
orgue (Camille Saint-Saëns), mais le plus souvent un célesta.


Une autre transformation de la symphonie est née avec Mahler,
c'est la symphonie vocale, pour un soliste ou plus,
sur un texte poétique.
Le Chant de la terre
(composé entre 1907 et 1908) marque cette tentative (quasi-parfaite,
on peut le dire) de fusionner lied et symphonie, et notons-le,
au service d'un pessimisme des plus profonds,
comme bien plus tard l'extraordinaire Quatorzième de Chostakovitch.
La structure symphonique dans le Das Lied est respectée même
pour le Scherzo qui occupe les quatrième et cinquième mouvements.
Mahler avait déjà dans la Symphonie n° 4 (1901) inauguré le principe,
mais dans un seul mouvement.


Arthur Honegger, dans sa Deuxième symphonie de 1941,
infléchira la démesure de l'orchestration au service d'une intensité
nouvelle que réclame le contexte dramatique, en n'utilisant que
les cordes et une trompette solo dans le choral du finale
où la musique retrouve la lumière de l'espoir.

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